Cancun, c’est sans aucun doute ce à quoi on a vulgairement (ou plutôt naïvement) l’habitude de réduire le Mexique. Ce grand, magnifique, somptueux et surprenant pays.
Nous arrivions donc à Cancun, haut lieu du tourisme balnéaire des doigts de pied en éventail avec quelques à-priori. Mais nous étions là pour décompresser avant le vol suivant qui après 10 heures nous ferait atterrir sur la terre d’origine de Papa-frites-mitraillettes (pour les français les mitraillettes ce sont des pains, pas des armes hein !!)
Paré à décoller.
Mardi 20 juin.
– Cancun jour 1 –
Réveil à l’aube, on termine de ranger Liberty, ferme les extensions et on l’installe à coté de son super copain, le camion de nos amis de la Bagga.
Nous pique-niquons dans l’herbe encore humide, terminant les restes de pizza de la veille.
10h30, nous sommes en avance et parés à décoller.
La voiture (sur)chargée de la veille et prête à partir, et nous voilà faire un dernier coucou à Liberty et No limit, bien protégés sous de nouvelles bâches tirées à quatre épingles. On ne plaisante pas avec la saison des pluies ici, et comme personne ne sera pas pour s’assurer qu’une mini micro fuite ne sera pas venue détruire notre maison chérie, on a donc accepté d’investir dans une bâche d’une pièce à… 1200 pesos (60€), Outch, mais parfois faut arrêter de rigoler !!
Nous voilà donc en route. Timothy finit par s’endormir dans mes bras et une fois arrivés à l’aéroport on a plus trop le loisir de rigoler. Le terminal 1 ne dispose pas de charriots bagages (oui oui, on parle bien de l’immense aéroport de Mexico), anyway, on installe notre petit bonhomme dans mon dos qui par je ne sais quel miracle continue sa sieste, et on commence le déménagement.
On s’enregistre, on paye à nouveau 440 pesos parce qu’on a une deuxième poussette, on grince des dents et on passe à autre chose. Timothy a ouvert les yeux, c’est parti, on passe aux rayons. On vide tout, on re-remplit tout et ca y est ce coup ci c’est la dernière ligne droite, on a plus qu’à manger un bout au calme, souffler et attendre notre vol.
C’est parti, on est les premiers à embarquer dans l’avion, on s’installe et Eleanor trouve le temps long. « Maman quand est ce qu’on va dans le ciel avec l’avion »… ahum, et bien l’avion est encore vie donc, encore un peu de patience, les gens arrivent et s’installent.
Deux heures plus tard nous arrivons à destination et c’est la tempête tropicale. On nous avait prévenu, mais là, c’est autre chose de le vivre. Ce coup-ci c’est Eleanor qui est allée rendre visite à Morphée et nous la posons dans la poussette sur le tarmac.
Timothy est tout excité et nous nous dirigeons vers le tapis roulant. Nos bagages arrivent enfin et la météo ne s’est pas améliorée. Nous quittons l’aéroport et nous faisons harceler alpaguer par de nombreux taxis. En 3 minutes le prix passe de 680 pesos (presque 40€) pour faire 10 kilomètres à 500 pesos. On refuse, dégaine notre téléphone et commandons un Uber. On est chargé comme des boeufs alors on décide d’en commander 2, on se partagera les voitures et les valises et à 100$ la course chacun, on est loin du super-prix-taxi-trop-gentil. On s’éloigne pour sortir de la zone privée et alors que l’on commence le transfert de tout notre attirail 100 mètres plus loin une pluie digne des plus grands, à vrai dire je ne sais même pas de quoi c’était digne tant ce fut LE DÉLUGE ! Avec un grand D, et même tout en grand !
Je couvre tant bien que mal Eleanor qui ne dormira plus très longtemps. Timothy accroché dans mon dos trouvera le tout très amusant mais sans doute pas autant que tous les chauffeurs de taxis nous regardant nous éloigner au loin plus trempé qu’un linge en cycle lavage.
Notre orgeuil en prend un coup et loin d’une histoire d’égo, il n’est pas question de retourner quémander un taxi. Leurs marchandages malhonnêtes et prix à la tête du client ne nous convient pas, c’est à l’opposé de nos valeurs, pas question de cautionner ça. On est trempés mais en accord avec nous mêmes et alors que Sébastien arrive avec la dernière valise nous explosons de rire. Un fou rire in-arrêtable, à en pleurer.
La pluie finit par cesser et après quelques misères à nous localiser notre chauffeur nous embarque. Une chance sa voiture nous permet de tout charger et nous voilà à finalement payer qu’une seule course au lieu de deux ! Super gagnants les Coste !
Bon je vous passe le détail que la place taille boite à sardines divisée par 2 dans laquelle les enfants et moi nous sommes installés mais on s’en fiche : on rentre au sec !
Nous passerons la soirée à nous installer. Les enfants iront se coucher un poil trop tard, pendant que Sébastien ira chercher à manger à l’autre bout du monde !!!
– Cancun jour 2 –
La journée commence de très bonne heure et je me prépare à embarquer Timothy avec moi sous le déluge du jour, on a de la saleté de paperasse à régler. Cela nous prendra quasiment toute la journée. Pendant ce temps Eleanor et Sébastien iront à la piscine, et manger un bout en bord de mer.
La météo est franchement triste, on le savait, mais dur de ne pas être déçu. Le lendemain est censé être meilleur. On profite tout de même d’une douce accalmie pour accrocher les deux loulous dans le dos, et aller marcher sur la plage alors que le soleil se couche. Superbe moment plein de simplicité.
– Cancun jour 3 –
Ca y est l’accalmie tant attendue est là ce matin, mais annoncée que pour la matinée. Debout à 6h3à, nous sommes prêts à en profiter À FOND !
A 9h30, nos bananes avalées nous voilà déjà sur la plage.
Nous ne ferons pas grand chose d’autre que se baigner, regarder les enfants jouer dans le sable, faire des photos profiter, apprécier, contempler cette eau incroyable… et tout un tas de chose épuisantes ! On terminera cette rude journée par un plongeon dans la piscine. Trop dur ! D’autant plus que la belle matinée annoncée s’est avérée être une magnifique journée, et alors que 18h30 sonne nous regagnons l’appartement, sans la moindre notion du temps.
On décide de prendre une douche, s’habiller et zoup, dans un bus, direction le centre ville. En cours de route nous apercevons un centre commercial d’extérieur fort alléchant, on saute du bus en hate et nous voilà arrivés. On passera la soirée ici à se balader, admirer ce simili-disney sans rien y dépenser et prendrons un bon repas au restaurant.
La team petit Coste ne fera pas long feu puisque Eleanor s’endormira dans la poussette à peine sortie du restaurant et que le trajet en bus achèvera Timothy.
– Cancun jour 4 –
Rebelotte la météo annonce une journée terrible, mais aussitôt les rideaux ouverts on constate que la météo Mexicaine est aussi efficace que la Française. On prépare donc notre attirail plage et on retourne jouer dans le sable.
L’eau est beaucoup beaucoup beaucoup plus belle que la veille. Les vagues sont plus petites et la mer s’est parée d’un bleu indescriptible. Alors que les enfants commencent à jouer sous le parasol de bois et branches je m’installe dans mon transat captivée par le spectacle. Les vagues s’enchainent et ne se ressemblent pas. C’est d’une beauté sans nom.
On ne peut pas partager ca pensais-je. Faisons un live lançais-je à Sébastien.
Nous finirons par aller déjeuner au petit resto sur la plage où Eleanor et Sébastien avaient mangé deux jours plus tot. De délicieuses quesadillas aux légumes, une première, d’habitude on a bien du mal à trouver végé, mais cette fois ca existe et c’est délicieux !!!!
On terminera le reste de l’après midi au bord de l’eau, sautant sur l’occasion de demander à nos voisines de parasol déjà rencontrées la veille, si elles peuvent jeter un oeil sur les enfants pendant qu’on va se baigne tous les deux. Ce sont des perles, et ni une ni deux nous courons vers l’eau, tels deux gamins disputant la course de leurs vies. Dix minutes plus tard nous voilà de retour, les enfants daignent à peine nous regarder tant ils s’amusent à coté.
La journée a filée à toute allure, nous décidons de ne pas changer les bonnes habitudes et partons nous baigner dans la piscine avant de remonter à l’appartement.
Il est 18h lorsque nous poussons la porte. Eleanor refuse de manger, elle est patraque et file se coucher. Timothy, lui, dévore son assiette et ne tardera pas à faire de même. Malheureusement, Eleanor nous restituera le contenu de son estomac dans le lit. C’est parti pour une douche et un changement de drap en mode mac-giver-il-y-a-pas-d’autres-draps, des granules d’homéo et au dodo, demain nous attaquerons notre cinquième et avant dernière journée Cancunaise (ça se dit ca ?!) !
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